Les athlètes hexagonaux se sont illustrés dimanche, lors de la trentième édition du semi-marathon de Paris. Margaux Sieracki et Méline Rollin ont amélioré leur record personnel. En Afrique du Sud, Guillaume Ruel a brillé sur 50 km.
La température était à peine positive, dimanche à 8h sur le pont de Sully, quand le départ du semi-marathon de Paris a été donné. Mais le soleil brillait déjà, symbolisant la belle journée vécue par les athlètes tricolores sur le macadam de la capitale. Avec en figure de proue Margaux Sieracki (Pays de Fontainebleau Athlétisme), qui poursuit sa brillante saison hivernale. Une semaine après sa victoire sur 3000 m lors des championnats de France Elite à Miramas, la fondeuse de 21 ans a prouvé qu’elle était aussi à l’aise sur les longues distances en se classant sixième en 1h11’01’’. Son record personnel, qui en fait la septième meilleure performeuse hexagonale de tous les temps. L’élève de Thierry Choffin a pu bénéficier d’un lièvre de luxe, en la personne de son camarade d’entraînement Florian Carvalho qui l’a accompagné pendant les un peu plus de 21 km. Également à son aise, Méline Rollin a pris une belle septième place en 1h11’22’’, dans une course remportée par l’Ethiopienne Nigsti Haftu en 1h07’37’’. La sociétaire du GRAC Athlétisme grimpe au onzième rang de la hiérarchie nationale tous temps./p>
Chez les hommes, Benjamin Choquert a montré qu’il avait bien récupéré du marathon de Séville disputé il y a deux semaines, avec à la clé un record personnel explosé en 2h09’29’’. Le fondeur du Nancy Athlétisme Métropole a terminé septième en 1h03’38’’, à distance toutefois du Kényan Boniface Kibiwott, impressionnant en 1h00’52’’. Cette trentième édition du semi-marathon de Paris a réuni plus de 40 000 runners, dont plus d’un tiers de femmes, dans une ambiance très festive./p>
Crédit photo : Morgan Bove A.S.O.